samedi 30 mars 20H30
Piano piano
BABX + ADRIEN MONDOT
JE SUIS ABONNÉ : TARIF PLEIN 17 € | TARIF RÉDUIT 14 €
J'AI MOINS DE 18 ANS : TARIF JEUNE 8 €
TARIF FESTIVAL DE 11 À 15 €
Piano piano, pièce musicale et visuelle, raconte l’histoire d’une rencontre, ou plutôt de retrouvailles.
David Babin et Adrien Mondot se croisent à l’orée des années 2000, au Délirium, un tiers-lieu avant l’heure,
au coeur d’Avignon et de son festival. L’un s’amuse à éprouver au piano quelques chansons fraîchement
écrites, l’autre le jonglage pour oublier son quotidien de chercheur en informatique. Dans ce contexte de
liberté et de possibles, une amitié et une admiration réciproque naissent… Aujourd’hui, David -devenu
babx- s’est fait une place singulière dans le paysage musical français. Tandis qu’Adrien -avec la
compagnie Adrien M & Claire B- s’amuse à créer des formes de spectacles, d’installations à la croisée des
arts vivants et visuels, où le corps prend place au coeur des images, mêlant artisanat et dispositifs
numériques.
Piano piano incarne leur folle envie de raviver l’endroit où ils s’étaient laissés il y a vingt ans: la rêverie,
l’expérimentation, le plaisir du jeu. Et ainsi de s’éloigner de leur zone de confort - David en abandonnant la
chanson pour se retrouver seul, face à son piano et au répertoire instrumental de son dernier album « une
maison avec un piano dedans » ; Adrien en retrouvant la scène et l’attraction bien réelle d’une balle, le
risque d’une chute.
« Être neufs de nouveau, chacun emplis des routes qu’ils ont traversées. Devenus adultes, retrouver
l’enfance de l’art ou l’art d’être enfants. »
Sur scène, plongés littéralement dans un « espace-image », le piano et les deux interprètes deviennent
les protagonistes d’une flânerie onirique entre abstraction et impressionnisme. Empreint d’une simplicité
d’assemblage entre un univers sonore et un univers visuel, l’image incarne les notes manquantes de la
musique, et inversement. Pour rendre visible les vibrations de l’air, sentir la résonance d’un accord, mais
aussi voir le silence, et entendre l’obscurité…
Plus d'info ici
Pour découvrir l'univers d'Adrien Mondot, rendez-vous sur le site du collectif Adrien M et Claire B
NOTE D'INTENTION DE BABX
« J’ai rencontré Adrien il y’a une vingtaine d’années. Il ne s’appelait pas encore Adrien M, juste « Adrien ». Il jonglait. Merveilleusement. Avec une grâce énigmatique, un langage, une poésie qui marquaient chacune de ses apparitions. Plus proche d’un oiseleur que de l’idée qu’on se faisait à l’époque du jonglage. Il semblait faire danser de petits astres transparents. Je chantais et jouais du piano. Déjà. Puis nous nous sommes perdus de vue jusqu’à récemment. Dans l’intervalle, j’ai découvert le travail d’un tandem d’artistes plasticiens « Adrien M & Claire B » qui m’avait absolument fasciné. J’ignorais tout à fait qui se cachait derrière ces deux patronymes. Il y’a peu, à la faveur d’une cueillette de noix, nous nous sommes retrouvés et j’ai compris que le jeune dresseur d’astres transparents était devenu cet artiste dont je suivais le travail sans savoir qu’il en était l’un des deux artisans. Adrien M initiait alors une réflexion en solo sur « le geste musical » et je m’apprêtais quant à moi à enregistrer un album de piano. En solo également . Donner la parole à ce vieux compagnon qui porte la mienne depuis si longtemps et que j’aime à voir comme mon chien de berger. Retrouver nos fantômes-amis, celles et ceux qui nous on fait nous rencontrer et nous connaître lui et moi: Mary Lou Williams, Thelonious Monk, Maurice Ravel, Charlie Chaplin, Thlahoun Gesséssé et lui écrire de petits opéras ou chansons sans paroles qui les invoqueraient toutes et tous. Avec Adrien nous avons très rapidement évoqué la figure de « Novecento pianiste», personnage bouleversant et magique du roman éponyme de Alessandro Baricco, autochtone d’un bateau de croisière n’ayant jamais touché terre et pourtant traversé de mille langues et musiques entendues sur ce bateau fendant le monde et les océans. Dès lors, nous avons eu, je le crois, simplement l’envie de nous retrouver proches de l’endroit où nous nous étions laissés il y’a vingt ans: la rêverie et l’expérimentation. Être neufs de nouveau, chacun emplis des routes que nous avions traversé. Devenus adultes, retrouver l’enfance de l’art ou l’art d’être enfants. »
David Babin dit BabX
NOTE D'INTENTION D'ADRIEN MONDOT
Travailler l’image comme un instrument « Cette recherche vient se développer comme une ramification du travail que nous menons avec Claire Bardainne sur la musicalité de l’image, elle en reprend des éléments de langage visuel, et les transpose à des musiques interprétées en direct. David a habité mes playlists depuis de nombreuses années, il a dans sa musique la sensualité que je cherche dans mes mouvements et dans images. Dans ce projet j’imagine concevoir et développer une palette d’outils pour jouer des images et permettre à la projection vidéo d’être la plus vivante possible, qu’elle respire au rythme de l’instant autant qu’au son des notes. Mettre en mouvement la musique est une démarche qui m’a animé en tant que jongleur. Aujourd’hui il s’agit de jongler avec une matière métaphorique, en concevant des systèmes numériques de masses, de gravités, d’inerties, de ressorts qui recréent des jeux de forces et invente un théâtre de l’équilibre physique. C’est une forme de lutherie numérique que de forger un instrument visuel. Et à la manière des jazzmen parfois électrons libres au fil des formations, j’aime l’idée de jouer de cet instrument avec de nombreux musiciens et musiciennes différents, au gré des rencontres et des envies. Que les matières visuelles avec lesquelles je compose depuis 20 ans traversent différentes esthétiques et différentes énergies sonores, dans une grande liberté. Les points, les lignes, les jeux de lumière, les illusions d’optiques sont l’alphabet du langage que je cherche dans la continuité du jonglage que j’ai pratiqué sur scène jusqu’en 2015. Je connais leur souplesses, leur agilité, leur puissance d’évocation. Je vois en elle les balles blanches que j’ai longtemps manipulé, je souhaite retrouver le plateau et la spontanéité de ce rapport tactile et charnel à la matière physique.»
Adrien Mondot dit Adrien M
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