

MERCREDI 13.07 - 21H DYNAMITE SHAKERS
Rock - Groupe du terroir
LA SOIRÉE EXPLOSIVE !
DYNAMITE SHAKERS
« Don’t believe the hype ». Cette fameuse petite phrase du leader des Arctic Monkeys ouvrant le clip de leur premier single résumerait bien la démarche des Dynamite Shakers. A l’heure où, si l’on en croit la tendance, l’horizon musical de la génération Z se limite au rap et à l’électro-pop, ces quatre jeunes-là (19 ans au compteur) ne jurent que par le garage rock des Sonics, des Dogs et autres Fleshtones. Biberonnés dès leur plus jeune âge aux rock’n’roll, rhythm’n’blues, soul, blues, rock 70’s de la discothèque familiale, ils continuent aujourd’hui à se délecter de tout ce qui a pu se faire avec des guitares, une basse, une batterie entre les années 50 et aujourd’hui.
« Don’t believe the hype », c’est certain mais surtout : ne vous fiez pas aux apparences. Car sous leurs airs de ne pas y toucher, nos quatre gueules d’ange ont bien digéré ces sept décennies de rock’n’roll. Sur scène, leurs tenues tirées à quatre épingles ne parviennent pas à contenir une énergie et une tension qui contaminent invariablement l’auditoire. Mais ce qui frappe, c’est la maîtrise insolente avec laquelle ils ressuscitent la frénésie d’un genre décidément immortel. Si leurs débuts à la sortie du conservatoire ont été marqués par le rock’n’roll des 50’s, l’ardeur du garage ne tarde pas à les rattraper.
Reprenant d’abord leurs illustres aînés à travers des covers remarquables (adoubées par des membres des Sonics, des Remains, des Flamin Groovies ou encore par Catherine Laboubée, la petite soeur des mythiques Dogs, qui a repartagé leur excellentissime reprise de « Too much class for you neighbourhood »), ils exclament désormais leurs propres compositions.
Des chansons qu’on pourrait croire tout droit sorties d’une compilation d’anthologie, si ce n’est cet accent plus contemporain vers des références qui ont su elles aussi avec brio produire un son actuel tout en donnant un coup d’œil dans le rétro : à commencer, bien sûr, par les Arctic Monkeys, mais aussi les Hives ou encore leurs jumeaux cosmiques irlandais des Strypes, avec qui ils partagent une histoire quelque peu similaire…
Car à leur manière, les Dynamite Shakers continuent à désavouer la hype et confirment depuis leur côte vendéenne qu’en 2021, les guitares ont toujours leur mot à dire.
Rock’n’roll never dies !