La gran diversion

Bienvenue à La Grande Diversion !

Aujourd’hui rangé dans la catégorie « Loisir sénior », le concept de dancing se voit brusquement réactualisé par le pari fou de l’ancien manager du Buena Vista Social Club et actuel du virtuose Roberto Fonseca. C’est l’idée d’un voyage dans le temps. Une déterritorialisation spatio-temporelle. La chaude atmosphère du club de musique des années 30 s’installe à l’identique au coeur même des salles de concert. L’objectif : remettre à l’ordre du jour le vécu. La musique cubaine doit traverser les corps, les faire swinguer dans toute leur sensualité, et le rôle est donné au public, la musique au service de son audience.
L’idée séduit déjà. Roberto Fonseca relèvera le défi aux quatre coins du monde pour une expérience toujours plus immersive dans l’âge d’or de la musique cubaine. Dans les tenues de circonstance, le virtuose et sa Band interpréteront les morceaux enivrants des années folles de Cuba, inspirés par les grands noms de l’époque, comme le pianiste Lily Martinez, pour n’en citer qu’un. Le rythme échevelé de la percussion, l’audace de Fonseca, un orchestre digne du Cotton Club ou du Buena Vista, un travail minutieux de reconstitution, c’est l’occasion pour les novices, les passionnés, les nostalgiques, de vivre un concert authentique et innovant à la fois, une expérience inédite !
Que vous connaissiez ou non les pas du mambo, de la rumba ou du bolero, vêtus de vos plus beaux atours, vous ne résisterez pas à l’envie de vous déhancher sur les mélodies de celui qui est considéré aujourd’hui comme l’incarnation du renouveau de la musique cubaine.

Prodige incontesté du jazz moderne cubain, ce pianiste virtuose et son ensemble revisite tous azimuts l’histoire foisonnante des musiques de l’île… Popularisé entre autres par ses prestations avec les « vénérables » du Buena Vista Social Club, le musicien-compositeur navigue entre boléro, chachacha, mambo, danzón et guajira, défiant les frontières stylistiques ou temporelles… Délicieusement vintage avec des audaces contemporaines, le Cuba de Fonseca entraîne dans un périple chaleureusement syncopé, intensément cuivré, absolument ébouriffant ! – Jazz mania